Maladie, accident ou opération: il en faut parfois peu pour que quelqu’un ne puisse pas travailler pendant une période prolongée. SWICA mise sur la discussion et les échanges pour que les employeurs soient en mesure de mieux planifier les mesures à prendre et que les personnes concernées puissent prévoir leur retour à leur poste de travail.
Lorsqu’une ou plusieurs personnes sont en incapacité de travail, les responsables d’équipe se retrouvent souvent face à un véritable défi organisationnel pour tenter de compenser ces absences. Et lorsqu’il n’est pas possible de savoir pendant combien de temps quelqu’un ne peut pas travailler, la planification devient encore plus complexe. Par exemple, lorsqu’une personne subit une intervention chirurgicale pour un syndrome du tunnel carpien, des directives indiquent pendant combien de temps elle ne pourra pas utiliser sa main. Après 14 jours, plus rien ne s’oppose à une reprise du travail, à condition qu’il ne s’agisse pas d’une activité physique pénible. Par contre, les absences sont bien plus longues lors de maladies chroniques ou de troubles psychiques, ou suite à de graves accidents. Ces absences de longue durée nécessitent la collaboration des personnes concernées, des employeurs, du personnel médical et des assureurs.
Une prise de contact pour un meilleur suivi
Tout d’abord, le processus administratif est clair: la personne malade ou accidentée reçoit un certificat d’incapacité de travail de la part de sa ou son médecin. Ce document indique le degré d’incapacité et la durée de l’absence soit avec une date de fin précise, soit avec la mention «jusqu’à nouvel avis». La collaboratrice ou le collaborateur fait alors parvenir ce certificat au service du personnel, directement ou par l’intermédiaire de sa supérieure ou son supérieur. Ce même certificat est ensuite envoyé à l’assureur-accident ou indemnité journalière compétent, généralement après le délai d’attente convenu contractuellement. Dans les deux jours suivant la réception de l’incapacité de travail, la Gestion des prestations SWICA contacte la personne concernée et l’entreprise qui l’emploie. «Ce premier contact, qui a généralement lieu par téléphone, a pour objectif de savoir comment se porte la personne assurée, comment se déroule sa guérison et si un retour au travail peut déjà être prévu», explique Adrian Schwerzmann, responsable Management des prestations Entreprises.
Des spécialistes évaluent l’incapacité de travail
Un rapport médical détaillé s’avère parfois nécessaire lorsque la situation n’est pas claire. Ainsi, il se peut que la personne assurée doive se rendre chez une spécialiste ou un spécialiste pour une expertise. SWICA collabore avec quelque 200 spécialistes de ce domaine. Leur tâche consiste à analyser la situation et à évaluer l’incapacité de travail. L’expertise indique alors par exemple que l’incapacité de travail n’a plus lieu d’être. Ou que la personne concernée peut reprendre son activité professionnelle à temps partiel, ou être mutée à un poste de travail adapté à son état.
«Lorsqu’une incapacité de travail de longue durée semble probable, la Gestion des prestations annonce le cas au Care Management, qui établit le contact entre la personne assurée, son employeur et SWICA», continue Adrian Schwerzmann. Le Care Management accompagne alors la personne malade ou accidentée pendant sa guérison et la soutient là où cela s’avère nécessaire, par exemple pour une reconversion.
Incapacité de travail: Pas plus longtemps que nécessaire
Comme la plateforme interdisciplinaire Swiss Insurance Medicine ((LINK SIM)) l’indique sur son site Internet, la communication entre le corps médical et les employeurs ne concerne pas le diagnostic. Les médecins doivent apprendre quelles sont les exigences à satisfaire au poste de travail; cela leur permettra d’évaluer d’un point de vue médical les mesures de réinsertion prévues. Il est également essentiel que les employeurs connaissent la capacité fonctionnelle de leur employée ou employée, par exemple à quel taux ou pendant combien d’heures par jour celle-ci ou celui-ci est en mesure de travailler. L’objectif de toutes les parties concernées consiste à ce que l’incapacité de travail ne dure pas plus longtemps que nécessaire. En effet, toute absence du monde professionnel pour causes médicales réduit les chances de réintégration.